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 Explosive Meeting | Bert

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Wednesday McCracken
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Wednesday McCracken


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MessageSujet: Explosive Meeting | Bert   Explosive Meeting | Bert Icon_minitime3rd Août 2008, 01:52




C'est étrange les coïncidences, dans le monde. Non vraiment, qu'est-ce qui pouvait faire que par exemple un jeune en phase d'apprentissage de la conduite ayant emprunté la voiture de sa mère tombe exactement sur son moniteur d'auto-école au lieu de rencontrer de banals citadins ignorant son absence de permis? Ou qu'est-ce qui pourrait aussi faire qu'une victime d'agression tombe au hasard d'une rue sur son tortionnaire? La vie est souvent mal faite, mais parfois bien aussi. Que penserait-on d'une jeune fille retrouvant son père disparu en pleine foule? Et c'était un peu de ça qu'il s'agissait, quand Wednesday reconnut se père tant adoré que détesté, tant admiré que craint.
Quand l'inconnu sensé l'aider à attraper son chat s'approcha d'elle, Wednesday ne put éviter cette odeur qu'il dégageait : l'alcool. Toujours l'alcool lui inspirait le dégoût, car c'était l'odeur de son père, de même, l'odeur même de tabac et drogues l'horripilait. Mais cette odeur était différente, un peu édulcorée par rapport à celle qu'elle avait côtoyée, elle était pourtant empreinte d'une sorte de râle sauvage qu'elle n'avait jamais pu détacher de son père. Sidérée de le sentir là, juste derrière elle, Weddie n'osa pas tout de suite regarder derrière elle. Ses yeux devinrent vides, et les questions s'y affichèrent. Comment l'avait-il retrouvée? L'avait-il suivie? Pourquoi était-il là? S'acharnait-il sur elle? Allait-il la frapper? Quand elle osa enfin affronter sa vue, elle dut rassembler tout son courage et ses souffrances dans son regard, dur et déchirant dans lequel le pardon ne pouvait se faire de place. Elle le regardait de façon détournée, le fixait en restant dans le vague alors que les souvenirs lui revenait. Le bruit des bouteilles, le bruit des coups, le bruit des cris sourds de Holly. Mais Bert semblait tout aussi dérouté qu'elle, incapable de bouger. IL avait une innocence dans les yeux que Weddie n'aurait jamais pu imaginer. Avait-il changé? Non, un monstre ne pouvait changer. C'est pour ça qu'à la seconde où il ouvrit enfin la bouche, Wednesday bascula.


    « ….. Weddie….. ?»


Et Wednesday bondit, courut, pour lui échapper, pour oublier. Il ne pouvait revenir comme ça après toutes ces années et demander simplement le pardon, ce serait trop simple. Wednesday devait elle céder à la simplicité? Toujours est-il que subitement, à 20 mètres de l'arbre seulement, elle s'arrêta. Tête baissée, poings serrés, une guerre se livrait en elle. Que devait-elle faire? Devait-elle s'enfuir, une fois de plus? Ou effacer le passé en lui pardonnant? Que serait-elle? Quelle vie choisirait-elle? Wednesday n'était qu'une enfant à qui l'on avait oublié d'expliquer le monde. Ceci l'obligeait toujours à se placer sous la surveillance réelle ou morale de quelqu'un. Pouvait elle combattre sa nature profonde? Pas maintenant. Sa nature profonde, c'était aussi son sang, dont la moitié venait de cet homme qu'elle avait toujours considéré comme un tyran.
Wednesday se retourna lentement, gardant toujours la tête vers le sol et les poings crispés. Et brusquement, elle se mit en mouvement. Et quel mouvement! Comme toujours, c'était une énergie phénoménale. Wednesday n'était pas un être de retenue, tout le contraire de sa sœur Holly. Mais dans cette nouvelle course, on n'aurait su dire ce qu'il allait advenir de Bert McCracken, tant l'expression de la jeune fille était insondable, toujours ravagée par la guerre intérieure. Peut-être allait elle le frapper? Ou lui sauter dans les bras? Ce fut les deux. Bondissant à l'approche de son père, c'est d'un sourire franc et généreux que finalement elle l'enlaça. Mais la force de l'impact, les projeta tout deux à terre. Un dommage collatéral pas si indésiré que ça, peut-être.
Wednesday avait choisi de se jeter dans les bras de son père. Bien qu'elle le craigne terriblement, elle ne pouvait oublier leurs liens si forts et cet amour absolu de l'enfance. C'était aussi cette énergie improbable de l'enfance, le souvenir de rares moments heureux qui l'avait fait revirer. Ce père était une es seules personnes à laquelle elle pouvait se fixer. Mais serait-il à la hauteur? Redeviendrait-il violent? Wednesday avait oublié ces questions. Elle était redevenue l'enfant que tout le monde connaissait, mais que peut-être Bert avait manqué. Que deviendrait le temps perdu? Gravé dans une partie de Wednesday, celle qui avait du grandir et qu'elle avait refoulée. Celle que la société voudrait voir et encenser, alors que Wednesday n'aspirait qu'à une chose : rester enfant. Pour pouvoir encore s'émerveiller, rire, jouer et rêver. Toujours rêver.
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Bert McCracken

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MessageSujet: Re: Explosive Meeting | Bert   Explosive Meeting | Bert Icon_minitime3rd Août 2008, 23:06


Découvrez Nirvana!

« Come as you are, as you were. »


  • A peine Bert fut-il à quelque pas de sa fille, que cette dernière stoppa ses grands mouvements pour tenter de grimper à l’arbre. Bert ne bougea plus non plus. Est-ce que tout cela était une hallucination ? Est-ce que tout cela était du à l’alcool ? Où alors sa fille se trouvait-elle vraiment devant lui ? Ses jambes commencèrent à trembler légèrement, et les yeux de Bert se firent vides. Mais Wed ne bougeait plus. Elles semblaient tout aussi surprise et effrayé que son père. Enfin, après d nombreuses secondes, elle décida de se retourner. C’est alors qu’une chose étrange se passa. Apparemment Wed repensa à quelque chose car Bert eut une vision. Il entendait le bruit des bouteilles, des cris…. Cela dura plusieurs secondes et Bert eut du mal à garder l’équilibre.

    Bert se doutait qu’il avait fait du mal à Wed, mais voir ça sous cet angle…. Il se rendit compte de qui il était vraiment, où plutôt de qui ce qu’il avait put être avant, et ses propres actions l’écoeuraient désormais au plus haut point. Un monstre. Voilà ce qu’il était. Le pardon était impossible. Mais aurait-il le courage de demander pardon ? Le courage de tenter de se faire pardonner ? Il redoutait autant le moment où il oserait le faire que le moment où Wed ou sa sœur lui cracherait à la figure que le pardon était intolérables venant de lui.

    Au moment ou Bert parla, Wed faillit tomber à cause du choc. Il y avait rien à faire, elle était effrayée. Mais Bert n’était pas plus à l’aise qu’elle. De nombreuses secondes passèrent, et enfin Wed bougea. Elle partit en courant, voulant fuir son père, ce tyran qu’il l’avait fait souffrir pendant son enfance. Quoi que cette période n’avait pas encore atteint son terme, la concernant. Mais Holly, elle, était bien une adulte maintenant, et c’était sûrement elle qui avait le plus souffert. Elle courait, bondissait, pour aller le plus loin de son père. Bert avait imaginé cette situation, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir la gorge et l’estomac noué. Mais, contre toute attente, elle se stoppa.

    Bert releva la tête pleine d’espoir et tout de suite après, d’une course plus que bondissante, Weddie courut vers lui. Bert se demanda si elle allait le frapper ou se jeter sur lui amicalement. Finalement, souriante comme Bert l’avait rarement vu, elle l’enlaça. Elle l’enlaça tellement violemment que les deux McCracken tombèrent par terre. Mais cela fut le meilleur cadeaux que Wed aurait put faire à son père. Bert éclata de rire et serra sa fille. Ils restèrent un petit moment comme ça avant que Bert ne se relève, et Wed avec. Bert, tout sourire, dit alors :


    « Tu peux pas savoir comme te revoir me fait plaisir… Wed… je… »

    Il ne savait pas comment montrer à sa fille à quel point il s’en voulait… Il n’existait peut-être pas de mot assez fort …. Mais Bert eut un étrange pressentiment…. Il ne saurait comme l’expliquer… mais ce pressentiment ne lui faisait rien prévoir de bon...


[Désolé c'est court]
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Wednesday McCracken
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Wednesday McCracken


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MessageSujet: Re: Explosive Meeting | Bert   Explosive Meeting | Bert Icon_minitime15th Août 2008, 20:45


What a scummy man
Just give him half a chance
I bet he'll rob you if he can
Can see it in his eyes


Who's that girl there?
She's delighted when she sees him

But he's a Scumbag, don't you know.




Tout change. Tout change trop vite, ou trop lentement. Le monde, les gens, les temps changent. Tout n'est qu'une question de temps. C'est le temps qui force les hommes à se révolter, s'unir ou se haïr. C'est le temps qui fait grandir ou mourir la nature. Dans notre monde, rien n'est éternel. Dans celui de Wednesday McCracken seules les apparences sont éternelles. Peut-être un jour changerait-elle la part la plus profonde d'elle même, peut-être accepterait-elle de grandir, ou peut-être le refuserait elle plus ardemment encore. Peut-être verrait elle le monde différemment. Peut-être son entourage changerait. Mais celui-ci était bien figé dans sa tête. Il y avait sa soeur Holly, à qui elle tenait le plus au monde, ses amis Jared et Sarah, qu'elle se mettait à réellement apprécier et enfin, ses parents. Sa mère qui se souciait plus de ses fesses que du futur de sa fille, et son père qui n'avait que trop allourdi son passé. Sa vision pouvait-elle changer? Il y avait un conflit entre les différentes parties de sa personalité. L'enfant voyait tout avec des yeux joyeux et peut-être pourrait oublier un instant le passé que la partie qui avait en quelque sorte grandi avant l'heure ne pouvait effacer.
Et en la présence de Bert McCracken, le conflit inconscient était des pires. Dans la clairière de Central Park, plongé dans une nuit de lampadaires, elle venait de le renverser, avec autant d'amour que de haine, ayant uni l'espace d'une seconde les deux partes d'elles-même. Mais l'enfant qu'elle avait toujours été reprit le dessus. Le sourire généreux d'un amour absolu, Wednesday n'avait alors d'yeux que pour ce père qui lui avait tant manqué. Il était tout son sang, et dans les yeux d'un enfant toute on âme. Contrairement à sa mère il avait été là, malheureusement, de la pire manière que ce soit. Wednesday voulut balayer le passé et rattraper le temps perdu. Elle sentait quelque chose de différent en lui. Voulait-il se repentir? Oh, tout Wednesday le voulait.


    « Tu peux pas savoir comme te revoir me fait plaisir… Wed… je… »

Bert et Wednesday restèrent un certain temps au sol, la petite fille étendue sur son père, à regarder toutes ses années. Wednesday espérait qu'il avait changé, qu'il ne serait plus jamais violent. Et comme une enfant perdue, espérait qu'il allait enfin s'occuper d'elle et la protéger. Dans ses yeux innocents, le passé n'avait plus d'importance face au présent. Wednesday se décida enfin à bouger, mais ne parvint pas à se relever. Elle s'assit sur les jambes de son père et attrapa une de ses mains. Dans ce genre de situations, l'envie de jouer lui revenait, et elle fit s'écarter, s'avancer, se plier les doigts de son père. Elle fredonna quelques notes, enfantines. Ses yeux et son sourire étaient concentrés vers l'histoire qu'elle créait dans ces doigts. Elle inventait des princesses, des enfants, des pirates, pour une aventure que seule son imagination comprenait. Innocemment, son père était devenu son jouet. La danse des trois main s'accéléra, c'était la bataille finale surement. Son regard se durcit de plus en plus alors qu'elle pliait étendait le majeur ou l'index. Des larmes venues du fond de son âme étaient maintenant dans ses yeux. C'était celles de a lutte acharnée entre les deux parties d'elle-même. C'était celles du passé qui ressurgissait. C'était celles des horreurs qu'elle n'avait jamais oubliées.
Les mains de Wednesday s'arrêtèrent brusquement, tenant l'index et le majeur écartés l'un de l'autre. Entre eux, ses yeux tentaient de fixer ceux de son père, mais les larmes brouillaient sa vision. Ce regard était différent, durci par les souffrances endurées et trop longtemps enfouies. C'était une partie profonde de Wednesday, qui, pour la protéger, l'avait empêchée de grandir. Mais face au monstre...
Il y eut soudain une étincelle dans leurs deux esprits, et les souvenirs refirent surface. Pourquoi revenaient-ils? C'était comme si leurs dons mutants s'étaient percutés, puis combinés. Et ce n'est pas le plus beau des souvenir qui revint.


    ]|[ FLASHBACK

    « Papa, j'ai une dent qui bouge! »
    Le soleil était couché depuis longtemps. La petite Wednesday était en pyjama, debout dans le salon. Elle venait d'avoir 7 ans. Bert était étendu sur le canapé et uniquement intéressé par les images que la télé diffusait. Il avait encore trop bu. Mais Wednesday ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas le film, elle ne comprenait pas que son père ne la regarde pas.
    « Oh, Dégage! » dit-il tout en la repoussant assez violemment pour qu'elle heurte la table basse
    Wednesday éclata en pleurs, très bruyamment. Elle fit bouger machinalement cette incisive qui ne voulait pas rester en place. Elle était à terre, mais pleurait toujours aussi fort.

    « Mais bon sang, tais-toi! » cria Bert, hors de lui avant d'envoyer une droite dans le visage de sa fille.
    Le choc la fit voler à l'autre bout de la pièce, mais sa dent resta à coté du canapé. Wednesday avait tellement mal, ses pleurs redoublèrent. Elle ne pensa pas à se taire quand son père se leva du canapé sans chanceler et brandit ses poings en se rapprochant d'elle. Mais Holly s'interposa, et prit le coup qu'il avait prévu pour Wednesday sur sa joue. Elle venait de sauver sa petite sœur trop ignorante pour se faire discrète, comme elle l'avait fait trop souvent.
    Ce soir, les coups firent trembler l'appartement. Ce soir la petite souris ne vint pas secourir les sœurs McCracken du tyran dont elles venaient.

Alors que les coups résonnaient encore dans sa tête, Wednesday resta figée, les yeux exhorbités, la bouche grande ouverte. La douleur de ce jour revint dans tout son corps, si fort que sa dent menaça une nouvelle fois de tomber. Et enfin, toute la haine et crainte prirent le pas sur la douleur, et se concentrèrent dans ses mains qui tenait encore celle de son père. Elle lui infligea alors une claque avec sa propre main, pas vraiment forte, mais traduction présente de cette souffrance. Et elle bondit, courut loin de cet homme, de ce monstre, l'abandonnant à ses remords. Elle courut dans un torrent de larmes. Il ne pourrait pas changer. Elle ne pourrit pas oublier. Elle ne pourrait pas lui pardonner. Mais se souviendrait-elle du temps perdu? Aurait-elle besoin d'un père? L'avenir saurait y réfléchir. Wednesday ne saurait jamais que faire. Wednesday serait toujours une enfant. Wednesday n'aurait que des souvenirs douloureux et des rêves à briser. Au loin du monstre elle courrait vers le seul endroit qu'elle pouvait nommer comme foyer, vers la Confrérie dans l'épais brouillard noir de l'inconnu. Oh... le soleil était couché depuis longtemps.



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