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 Inauguration de "Frost and Wayne Securities"

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Alfred Pennyworth
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Alfred Pennyworth


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MessageSujet: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 00:42




New York était une belle ville la nuit. Toutes ces illuminations, ces affiches publicitaires clignotantes, ces enseignes lumineuses, quel spectacle impressionnant. Impressionnant certes, mais il devenait unique une fois monté dans un hélicopètre, à des centaines de mètres du sol.

Pour l'heure, Alfred était très loin d'admirer le paysage, ce n'était de toute façon pas la première fois qu'il avait pu y jeter un oeil. Non, pour l'heure, le majordome gardait un oeil attentif sur le pilote. Assis à la place du copilote, un casque sur les oreilles, et un air pincé aux lèvres, il s'attendait à tout instant à devoir saisir les commandes pour redresser l'appareil.
Il connaissait le pilote, qui était embauché depuis un moment par Howard, et qui était au demeurant un excellent pilote, mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait détacher ses yeux des commandes, prêt à les prendre en cas de problème. Il se faisait vieux, et se demandait souvent s'il était encore fait pour ce travail. Etre l'homme à tout faire d'un super-héros avait pas mal d'inconvénients, surtout quand celui-ci décidais de faire des entrées remarquées à ses porpres soirées. Maudite soit l'image de marque!

Afin de ne pas avoir l'air trop obsédé aux yeux du pilote, il se força à tourner la tête vers les sièges passagers, à l'arrière de l'appareil, où M. Wayne s'amusait avec deux jeunes femmes étrangères, au demeurant charmantes. En fait, du peu qu'il avait entendu, elle ne semblaient capable de ne dire que "Vive Howard Wayne" dans un anglais relativement approximatif. Alfred ne comprenait pas la prédisposition de son employeur pour la mise en scène, pourquoi vouloir passer pour un simple flambeur totalement inculte en matière de finances, alors qu'il était de loin bien plus calé que la plupart de ses concurrents? Mais il fallait préserver les apparences, et éviter à tous prix que des soupçons se portent sur Howard Wayne. Que serait-il advenu de sa réputation si on avait appris qu'il était un mutant justicier qui utilisait ses pouvoirs pour arrêter les criminels?
En fait la population pourrait bien réagir, comme elle pourrait le lyncher. Si les mutants n'étaient plus vraiment un sujet tabou, on les considérait toujours plus ou moins pour des criminels potentiels. Voir l'un d'eux se faire justice lui-même risquerait de donner une mauvaise image, et cela il fallait l'éviter.

Alors on s'évertuait à trouver des mannequins étrangers ne parlant pas un traître mot de la langue anglaise, on les ramenait sur le sol américain, et on s'affichait à leur bras, un coupe d'un champagne très honéreux dans une main, et la cravate lègèrement défaite. Et ça suffisait aux médias pour qu'ils vous répertorient dans la catégorie des jeunes héritiers inconscients et flambeurs. Décidément, les médias étaient si facilement manipulable.

Alfred passa la tête entre les deux sièges et enleva son casque, pour s'adresser à son protégé.


"Monsieur, une dernière fois, toute cette mise en scène est-elle bien nécéssaire?"

Un regard désapprobateur, que "Monsieur" ignora superbement, il était déjà dans son rôle à rire abondamment de ses propres blagues, tandis que les deux jeunes femmes s'extasiaient et s'esclaffaient avec un professionnalisme déconcertant. Elles avaient beau ne pas parler la langue, elles savaient au moins flatter ceux qu'il fallait.
Avec un geste de lassitude, Alfred remis le casque sur ces oreilles, et posa son regard sur une ville illuminée de mille feux. Un spectacle décidément bien distrayant. On arrivait à l'orée de la ville, là où le manoir Wayne trônait sur une petit colline, un peu à l'écart. Celui-ci était également largement illuminé, et plusieurs voitures atrocement chères se pressaient le long de la route qui y conduisait, les invités devaient déjà être presques tous arrivés, et les voitres repartaient pour se garer dans un coin où il y aurait de la place.

Jugeant bon de le signaler, le pilote s'exprima, d'une voix assez forte pour couvrir le bruit.


"On arrive!"

Faisant un signe prouvant qu'il avait compris, Alfred se retourna encore une fois, tout en ôtant son casque et s'adressa au prorpiétaire des lieux.

"Nous arrivons Monsieur Wayne..."

Il ne remis pas son casque et alors que l'appareil entamait une descente maîtrisée, il se prépara à ouvrir sa porte. Quelques longues minutes plus tard, lalors que les pales de l'hélicoptère tournoyaient encore, Alfred sauta à l'extérieur, et d'un geste large ouvrit la porte coulissante qui donnait sur les sièges passagers. Il eut tout juste le temps de voir la foule se presser autour de l'aire d'atterissage.
La fête ne faisait que commencer...
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White Queen
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 13:07

    Un nouveau soupir, encore un brin de regret dans le regard en observant ce bureau, celui qui avait été à Charles, celui qu'elle n'aurait, au final, pas préféré obtenir de cette façon et elle fit sortir un énième élève par un énième message télépathique de l'une des pièces prohibées de l'Institut. Comment les jeunes pouvaient-ils donc être aussi intrépides et fatiguant? Se relevant alors de son bureau, elle s'était apprêtée à saisir la bouteille de bourbon avant d'observer une lettre posée non loin d'elle: l'inauguration de Frost and Wayne securities, comment avait-elle put oublier une chose pareille? Pour le coup, il n'y avait pas à dire, elle se sentait terriblement stupide. Comment pouvait-elle oublier ce genre de choses? Le travail, les événements importants, c'était si stupide de ne plus penser à rien d'autre qu'à cet institut et à la masse de soucis qu'il lui offrait avec le gouvernement. Un coup d'oeil rapide à son horloge: 18h, elle avait encore le temps, encore un peu de temps pour trouver une réaction adéquate, faire récupérer le cadeau prévu et surtout changer de tenue, oh oui changer de tenue! Elle l'avait d'ailleurs clairement pensé en observant son tailleur blanc parfait pour une femme d'affaire mais tout à fait déplacé pour une soirée mondaine. Comment pouvait-elle donc être à ce point "ailleurs"? Un dernier coup de fil pour signifier qu'elle quittait l'Institut à Hank pour qu'il prenne ce dernier en charge, un autre pour obliger l'un de ses employés à récupérer le cadeau à la bijouterie sélectionnée et enfin la limousine semblait déjà l'attendre devant les grilles, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer et ce pourquoi elle se précipita alors vers cette dernière pour claquer la porte essoufflée.

    -Emmenez nous à la maison je vous prie, vous m'attendrez et nous partirons directement pour le manoir Wayne.

    Enfin quelques minutes de repos dans cette maudite limousine. Alors que le moteur démarrait enfin, elle put fermer les yeux et se délecter du calme ambiant tout en fermant toute sorte de télépathie: rien de plus délectable! Un large sourire se dessina sur ses lèvres, après tout elle n'avait pas pensé à cette inauguration mais elle était plutôt heureuse de retrouver son collègue qui était ce qu'elle pouvait qualifier d'ami, il prenait le temps de comprendre ses remarques, de travailler avec elle et pour une fois elle sentait qu'un membre de ce club n'était pas foncièrement mauvais, la seule part agréable de cette soirée dédiée encore une fois aux personnages les plus riches de ce maudit globe. Le temps de la relaxation semblait enfin mener à sa fin quand la limousine fit cesser son moteur. Reprise par l'angoisse de ne pas être en retard, elle ouvrit rapidement la porte sans attendre l'aide de son chauffeur et se précipita dans sa vaste demeure. Les escaliers dévalés dans écouter les remarques du genre de "Mlle Frost, il vous faut quelque chose?", elle put enfin parvenir à cette maudite chambre et à sa penderie complètement essoufflée. Qu'importe si elle n'avait pas le temps, pour ce genre de choses, elle le prendrait! C'est donc avec délicatesse qu'elle put sortir l'une de ses robes de soie blanche au décolleté envoutant et sans fioritures Dior et quelques escarpins aux talons aiguilles interminables agrémentés de la même marque. Esquissant un sourire ravie pour cette trouvaille, voilà qu'elle se précipita enfin dans sa salle de bain pour se défaire de ce tailleur et s'offrir des effluves de jasmin avant d'enfiler cette robe et ses escarpins. Au final, son air strict et si triste semblait disparaitre au profit d'un peu de chic, elle en était ravie et son chignon lâche venait rehausser cet aspect, ne lui manquait plus qu'un maquillage léger et... 19h30... Le maquillage terminé, voilà qu'elle se rendait enfin compte qu'elle allait être terriblement en retard, mais ne dit-on pas qu'une femme en retard ne fait que ce qui est loyal pour elle? Il faudrait qu'elle se targue de cet argument!

    Une fois dans sa chambre, elle observa la plaque posée sur son lit, parfaitement ce qu'elle avait demandé: un plaque en or avec le nom de leur société marquée, c'était simple mais suffisant pour marquer une collaboration, et puis cela signifiait aussi un nouvel immeuble pour accrocher cette plaque, après tout il fallait voir les choses en grand lorsque les milliards affluent! Un sourire esquissé plus tard, elle put alors remettre ce bijou dans son écrin avant de saisir un châle blanc dans lequel elle s'enroula pour se diriger vers sa limousine. Pas besoin du moindre mot, il savait très bien où ces derniers se dirigeaient alors: vers le manoir Wayne. A nouveau, elle put respirer tranquillement sur ses fauteuils si confortable avant de se préparer à une apparition au sein du manoir convoité du plus grand "Don Juan" de tous les temps. C'est en étouffant un léger rire qu'elle se demanda d'ailleurs de quelle origine serait cette fois les top modèles qui l'accompagneraient, russes surement, elle aurait parier sur russe. Ce petit jeu lui trottant encore dans la tête, elle put enfin se rendre compte qu'elle était arrivée et qu'elle n'était pas aussi en retard qu'elle l'avait pensée. Cette fois elle patienta le temps que son chauffeur ouvre sa porte et descendit dans un mouvement gracieux de sa voiture en saisissant la main de son chauffeur avant de le gratifier d'un merci et de continuer son avancée. Un véritable tapis rouge! Photographes, presse, pourtant elle n'avait guère l'envie de s'attarder à ce genre de mondanité et n'offrit que quelques sourires à chacun en s'imaginant que si son Fou Blanc prenait la peine de les rejoindre, il risquait plutôt d'effrayer ces derniers! Un brin de mélancolie passée à l'idée qu'elle aurait put se rendre ici au bras de Scott, elle reprit toute sa concentration pour reprendre cette image fière et hautaine qu'elle savait à merveille mimer et utiliser dans ce genre de situation. Un pas dans le manoir et elle put enfin apprécier le moment venu, elle allait rejoindre les convives et se retrouver dans ce bain de foule qui ne lui inspirait plus qu'un peu de mépris, il ne manquait plus qu'à être bonne comédienne.

    Fort heureusement, son attention fut attirée par le bruit soudain d'un hélicoptère. Esquissant un large sourire amusé, elle se dirigea à son tour vers cette foule amassée sans éviter le vent balayé par les hélices de l'appareil. Tenant au possible son chignon, elle ne put pourtant retenir sa robe fendue de balayer l'air et de dévoiler un peu trop ses jambes à son gout. Elle en étouffa donc un rire amusé avant de se tourner vers le milliardaire qui sortait déjà fort bien accompagné de demoiselles de toute évidence russe, un pari de gagné. Une fois le moteur plus calme, elle put enfin relâcher son chignon pour se tourner vers l'hôte qui arrivait lui même après la majorité de ses invités, un petit truc de riche bien entendu, en lui décochant un splendide sourire:

    -En retard à votre propre soirée Wayne? Vous m'avez presque fait attendre!


Dernière édition par White Queen le 7th Octobre 2008, 16:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 14:22

L'immense bureau aurait pu sembler désert tant il était silencieux, les diverses isolations phoniques, doublées d'une moquette épaisse douce se chargeait d'anéantir le moindre son avant qu'il n'atteigne la porte d'entrée. Dans l'ambiance tamisée du lieu, éclairé par des lampes à intensité réglable, Xander était assis dans son confortable fauteuil de cuir noir, un verre de bourbon à la main, et un cigare dans l'autre.
Sans mot dire, il observait une lettre posée bien en face de lui, tout au centre de son bureau. Il avait reconnu le blason des Wayne sur le cachet, et cela suffisait à lui faire perdre son calme. Les pupilles sanguines ne quittaient pas l'enveloppe des yeux, il n'avait pas besoin de l'ouvrir pour savoir ce qu'elle contenait, l'alliance Frost-Wayne faisait palrer les journaux depuis pratiquement une semaine. Mais savoir que cette fusion allait devenir réellement effective posait un gros problème au Baron Sanglant. Elle représentait une difficulté de plus dans sa quête du pouvoir absolu, et une difficulté de taille. Car si ds Alliances venaient à se former au sein du Club des Damnés contre lui, il ne ferait assurément pas long feu.
Il fallait qu'il agisse rapidement, prendre Wayne de vitesse et renverser la situation...

Mais tout cela attendrait, car pour le moment c'était lui qui était attendu, à une réception. Finissant d'une gorgée son bourbon, il fit pivoter son fauteuil pour se placer face au large miroir qui trônait derrière lui, et ouvrit l'un des tiroir du meuble qui se trouvait en-dessous.
Il en sortit une petite boîte, une boîte de lentilles de contact. Sa vue n'était pas mauvaise, loin de là, mais il fallait préserver les apparences, et arriveravec des pupilles rouge sang n'était pas la meilleure solution. Alors, grâce à la technologie, il utilisait des lentilles qui coloraient sa pupille en brun, une couleur basique qui n'attirait pas l'attention. Et si jamais quelqu'un venait à remarquer qu'il en portait, il pourrait toujours affirmer qu'il avait un problème de vue, à son âge, ça n'aurait pas été étonnant.
Quand il eut mis les lentilles en place, il cligna plusieurs fois des yeux, afin de les ajuster, puis récupéra le cigare qu'il venait de déposer dans un cendrier. Il fit à nouveau tourner son fauteuil pour faire face à ons bureau, et décrocha le téléphone intégré. Après une courte sonneire, la reception lui répondit.


"Faites préparer la limousine, je descends."

Une approbation à l'autre bout du fil, et il raccrocha. Décidant enfin de se lever, il fit face au miroir pour être certain que son costard était bien mis, un Springfield blanc cassé, avec une cravate vermillon, et une chemise pourpre. Oui, il avait la classe, même à son âge.
Récupérant la lettre posée sur son bureau, il s'approcha du porte-manteau, situé juste à côté de la porte d'entrée, et enfila un long manteau noir, ansi qu'un chapeau de la même couleur. S'accrochant un sourire aux lèvres, il sortit...


Quelques minutes plus tard, il était en bas de l'immeuble. La limousine était déjà là, vêtue de blanc, et le chauffeur tenait la porte ouverte à son employeur. Il ne s'attendait jamais à aucun remerciement, il était déjà reconnaissant de ne pas se faire humilier. Alexander s'engouffra dans la voiture hors de prix, et s'y installa confortablement, son cigare toujours en bouche. La porte se claque derrière lui, puis il entendit le chauffeur monter à son tour, le moteur tournait déjà, et il sentit l'accélération qui lui fit comprendre qu'ils avançaient. Par la fenêtre, les rues de New York défilaient, le centre-ville et ses mille feux, une belle ville, qui n'attendait qu'à être cueillie. Un jour il en serait le maître incontesté. Il régnerait par l'argent, car là était la réelle source du pouvoir.
Au fur et à mesure que la voiture s'enfonçait dans la périphérie, les illuminations se firent plus modestes, plus rares aussi. Bientôt, ils empruntèrent une route presque campagnarde, qui menait en ligne droite au Manoir Wayne. Dans l'autre sens, plusieurs voitures repartaient déjà, afin de ne pas bloquer le flot d'arrivants. Puis ils furent devant la bâtisse. Un splendide demeure dont Alexander aurait presque été jaloux si elle avait été à son goût. Mais il s'était résolument tourné vers l'achitecture contemporaine, plus en osmose avec l'époque.

Le chauffeur vint lui ouvrir la portière, et Alexander sortit de la voiture, sans plus d'information, il s'avança vers l'entrée du manoir, sans un regard pour son employé. Après tout, il n'était qu'un humain. Quand il passa les larges doubles portes, des domestiques lui demandèrent son manteau et son chapeau, il se dévêtit et leur tendit distraitement, trop occupé à observer l'achitecture. Le Manoir avait beau ne pas être à son goût, il restait somptueux. Peut-être pourrait-il en faire une demeure d'hiver... Oui, sûrement. Tirant sur son cigare machinalement, il attendit que l'hôte de la soirée se présente. Il remarqua déjà la présence d'Emma Frost. Cette jeune fille était dangereuse pour lui, aussi fit-il en sorte de rester hors de vue. Si elle ignorait sa présence pour l'instant, elle aurait du mal à la repérer dans ce flot de pensées parasites qu'étaient les invités. Il serait toujours temps de lui parler plus tard...

Puis un mouvement de foule se pressa vers les baies vitrées qui donnaient sur une aire d'atterissage. Refusant de se prêter au jeu, Alexander ne bougea pas d'un pouce, et observa la scène depuis le buffet froid. Quand il vit plusieurs silhouettes descendre de l'hélicoptère, il sut que son hôte était arrivé, et certainement en charmante compagnie...
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Bruce Wayne
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 17:14


    Brûler. Brûler des pensées, simples, douces et fraîches . . . Comme en brûler des ténébreuses, lourdes, et machiavéliques… Brûler encore et toujours tout ce qu’on a à brûler, parce que le feu de notre passé nous possède autant que nous le possédons. Il est sans cesse devant notre porte, à consumer doucement ce maigre bois qui nous protège de notre destin. Tout le tragique de notre vie est sans cesse rythmé par cette flamme qui ne s’éteint jamais… Celle qui règne sur nos souvenirs et que l’on appelle plus communément amour.

    Aimer. Comme on aime prendre son déjeuner au lit, des petits matins d’Août à ceux de Janvier… Comme on tient à son père spirituel qui nous a tant donné… Ainsi qu’à une jeune femme en qui l'on a une confiance inégalable. L’amour existe de toute sorte, mais celui que l’on donne à ses amis est toujours privilégié. On ne les aime pas parce qu’on y est obligé, on les aime parce qu’on les apprécie et qu‘on leur porte une attention toute particulière, incontrôlable. C’est leur compagnie qui nous est agréable... Ou presque. Il arrive que la solitude soit tout aussi agréable. Elle peut permettre d'autres rencontres incertaines.

    Il y pensait, oh oui il y pensait si fort... De nuit comme de jour elle hantait toutes ses pensées. Son esprit tout entier n'était en éveil que pour elle. En bon vaniteux qu'il était, Howard ne supportait pas de se sentir rabaissé ou soumis, surtout par une mutante qui ne lui avait rien demandé ... Il se soumettait seul. C'était plus fort que lui. Dès qu'il était près d'elle, c'était comme s'il était obligé d'être son clebs personnel. Pourtant cette alliance boursière le réjouissait, au final il l'appréciait. Après tout quel Roi ne rêverait pas de s'allier à la plus belle des femmes de son Royaume ? S'il n'y avait que cela, lui offrir absolument tout ce qu'elle désirait... Mais non. Il se sentait coupable de lui faire des courbettes sans pouvoir lui avouer à quel point il désirait avoir quelque chose en retour... Une chose que malheureusement son immense fortune n'avait encore pu conquérir : Son coeur.

    Il s’arrêta de réfléchir lorsqu'une jeune Russe se précipita sur son col, il posa les yeux sur elle puis, esquissant un sourire charmeur dit :


      -Allons, allons, les filles. Il faut que j'arrive entier jusqu'au Manoir.


    La multitude de courstisannes qui l'encerclaient servaient à combler le manque de cette Souveraine, ou peut-être même à attirer son attention. Ce besoin inégalable de se montrer, de montrer à quel point il était désirable, surtout de jeunes premières aux corps squelettiques redessinés par le bistouri, des Barbies grandeur nature.

    Les demoiselles criaient toutes en coeur joyeusement, célébrant son nom, prononçant les seuls rares mots qu'elles connaissaient de la langue anglaise :


      -Vive Monsieur Wayne!


    Rentrant dans leur jeu il en oublia l'espace d'un instant son principal soucis : La soirée. Se laissant aller à ce qui n'était pour lui que des frivolités qu'il ne connaissait que trop bien : Le flirt. Comme d'habitude c'était le brave Alfred qui se chargeait de le rappeler à l'ordre afin de ne pas le laisser tomber dans l'obscénité. À la frontière du personnage qu'on se crée et de la personne que l'on est, la tentation de la luxure est parfois trop forte et inverse toute situation à priori calculée.

      -Tout est toujours nécessaire, Alfred. Dit-il en ajustant correctement son noeud papillon.


    Éclaicissant sa voix il fit signe aux modèles de se repoudrer le nez une dernière fois lorsqu'il entendit le pilote et Alfred annoncer leur arrivée. L'héliport vitré (et insonorisé) était bien entendu placé juste au dessus de la salle de réception, laissant ainsi aux invités le spectacle de l'arrivée peu commune d'un des personnages principaux de la soirée.

    L'hélicoptère se posa sans réel soucis, et Howard James Wayne, après qu'un tapis couleur rouge sang soit déroulé en face de la porte mécanique de l'engin à l'arrêt, descendit avec désinvolture, aux bras fins de deux des plus belles Russes du pays, étrangement blondes aux yeux bleus.

    Une fois descendu jusqu'à l'immense hall du Manoir Wayne, son propriétaire quitta ses escortes et son irrévérence par la même occasion. Exposant toujours un sourire radieux, il attendit qu'on lui donne un verre de champagne avant d'élever la voix une fois le silence obtenu, sur un ton humoristique :


      -Chers confrères et amis, je vous remercie d'avoir pu vous libérer ce soir. Je vois que certains ont déjà attaqué les petits fours, je m'excuse d'avoir causé votre ennui par mon retard, mais comme vous devez déjà le savoir, mes amies prennent toujours autant de place dans mon agenda.


    Tendant le bras vers Emma qu'il aperçut enfin dans la foule, il lui fit signe de venir à ses côtés tout en reprenant, cette fois sur un ton plus grave :

      -Mais assez de plaisanteries, car à présent une seule femme remplira mes Jeudis après-midis, et c'est d'ailleurs la raison de cette petite sauterie.


    Il lui susura à l'oreille :

      -Veuillez me pardonner, je promets de me rattraper.
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 17:54

    Décidemment, il n'en perdait pas son humour, il ne perdait d'ailleurs rien de son charme en réagissant de la sorte. La masse de convives avait applaudit, salué son arrivée et rit à sa plaisanterie, comme toujours, comme d'habitude, c'était ce qu'elle aimait appeler "les pantins glorieux", espérant réagir de la bonne façon pour s'attirer les grâces des personnes puissantes. Encore amusée par cette situation, elle s'approcha donc de lui pour saisir avec délicatesse son bras et refermer ses doigts fins sur ce dernier en lui lançant un regard. Il avait beau tenter d'être sérieux, rien n'y faisait, il savait jouer d'humour et de présence, surprenant! Quand il finit alors par stipuler qu'elle remplirait ses jeudis après-midi, Emma prit le soin de lancer une petite moue dubitative, presque déçue, un petit jeu de comédienne qui devait embrayer sur un léger murmure à son intention, un petit jeu de plus qu'elle préférait éviter aux convives déjà présents et principalement à la presse qui s'amusait déjà à shooter le moindre de leurs faits et gestes:

      -Seulement votre jeudi après-midi? J'aurai espéré un peu plus.


    Elle lui esquissa alors un large sourire lourd de sous entendu, sa façon de l'entrainer encore une fois dans son charme froid qui n'amenait toujours qu'à des paroles mais jamais à des actes de la part de cette Reine Blanche qui possédait tout d'une reine des glaces avant de continuer son petit jeu, serrée contre le bras de cet hôte qui était définitivement son associé, ce qui risquait de déplaire grandement à une partie des membres du club. A y penser, Emma avait toujours su s'offrir la délicatesse des rois noirs, Shaw et désormais Wayne, elle en ignorait la raison mais le roi blanc lui avait toujours semblé d'une faiblesse et d'un manque de robustesse flagrant contrairement à ces hommes qui fort de leur richesse étaient bien plus enclins à une forme de pouvoir qu'elle appréciait. La différence avec Wayne restait dans l'aide qu'il apportait et dans sa générosité. Qu'importe, laissant un léger silence après sa première réplique, elle enchaina à nouveau en approchant ses lèvres de l'oreille du milliardaire:

      -J'entends bien sur que vous occupiez plus d'une journée pour faire fructifier nos affaires, un après-midi par semaine ne nous mènera pas loin.


    A cela s'ajoutait désormais un sourire entendu, une façon de stipuler à son ami que son jeu habituel avait débuté, il était bien l'un des rares avec qui elle en était encore capable, jouer l'innocence tout en sous entendu, c'était particulièrement délectable et quand ce dernier vint alors lui adresser un murmure, le regard d'Emma se déposa sur la salle. Balayant rapidement cette dernière, la silhouette d'Hamilton se dessina bien vite auprès du buffet froid, à l'idée de cette présence, elle réprima enfin une grimace avant de se concentrer à nouveau sur les paroles d'Howard, se rattraper? Bien entendu il en était capable, elle le savait parfaitement, mais pour l'instant les mondanités restaient les plus perceptibles et en enchainant quelques sourires et salutations, en recevant quelques félicitations et de trop nombreux compliments, elle commençait déjà à trouver le temps long et à envier ce maudit bureau où la paperasse ne lui donnait pas un mal de tête aussi désagréable. Chaque compliment était accompagné d'envie, chaque mot d'un sous-entendu qu'elle percevait à merveille, ce qu'elle pouvait haïr ce genre d'êtres simplement bercés par le désir et l'envie d'accéder à la place de l'autre, comment pouvaient-ils encore vivre de cette manière? Etouffant un soupir entre deux sourires, elle prit tout de même le soin d'emmener Howard jusqu'à ce cher Hamilton afin de le saluer, certainement une façon de lui spécifier sa présence mais surtout le fait de l'avoir remarqué en ces lieux.

      -Mon cher Hamilton, quel plaisir de vous voir ici! J'ose espérer que vos affaires fleurissent toujours autant!


    Un brin de conversation, une phrase offerte à la volée devant ce sublime buffet froid. Elle y avait certainement laissé une pointe de défi s'y promener, un rien de victoire passer dans ces paroles, elle cherchait surtout à lui prouver alors que les pouvoirs n'étaient pas nécessaires pour conserver un monopole au sein du club des damnés. Elle ne l'ignorait pas, elle avait toujours eu cette place de maitresse au sein de cet échiquier et avait connu bien des tours et des fous convoitant des places qui ne leur étaient absolument pas destinées. Elle put alors finir sa phrase par un sourire avant de se tourner à nouveau vers Howard et lui offrir un énième murmure, bien entendu la télépathie aurait été plus simple mais elle trouvait cette dernière bien moins sensuelle et celle-ci ne lui aurait certainement pas permit de jouer avec son souffle le long du cou de son hôte:


      -Je sais comme vous rattraper, promettez moi qu'une fois ces mondanités finies, vous me trouverez un endroit calme, leurs pensées stupides me donnent un horrible mal de tête!
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime7th Octobre 2008, 19:55

Un discours bien mené pour un retardataire, il était certain que si la plupart des invités se laisseraient prendre par cette mise en scène, Alexander, lui, reconnut la patte d'un homme qui avait parfaitement mesuré son entrée. Alors que M. Wayne s'engouffrait dans la foule, abandonnant du même coup les deux splendides jeunes femmes qui l'accompagnait, Xander dût sacrifier au protocle des éternelles poignées de mains, et autres salutations. Moins d'une demi-douzaine des personnes présentent pouvaient rivaliser sur le plan financier avec Hamilton Logistics, et deux d'entre elles se trouvaient être Wayne et Frost. Alors les beau discours qu'on lui desservait n'avaient fatalement rien de sincère, ni de désintéressé.

Son cigare toujours en bouche, Alexander réussit à afficher un air assez sombre pour qu'on le laisse tranquille, ce qui ne fut pas très difficile tant son humeur était massacrante. Devoir se traîner à un tel gala, chez des personnes qu'il abhorait, était aussi désagréable qu'indispensable pour son image. Se montrer en bons termes avec le playboy milliardaire et la jeune héritière de la finance, était un coup de pouce médiatique indiscutable. Et cela le désolait...
Il chipa un petit four, relativement discrètement, et l'enfourna d'un coup dans sa bouche, le mâchonnant rapidement afin de ne pas se fair prendre la bouche pleine. Quelle honte de voir sa photo dans un magazine avec une joue bien ronde alors que l'on essaye de se dépétrer avec un canapé. Il se retourna pour faire face à la Reine Blanche et au Roi Noir, il déglutit fort peu discrètement.

Mais immédiatement un sourire complètement faux vint illuminer son visage, lui dessinant malheureusement une expression machiavélique qu'il semblait destiné à porter dès qu'il ferait marcher ses zigomatiques. Il tendit une main ferme aux deux associés, deux poignées de main que ne manquèrent pas d'officialiser des photographes. Pile au bon moment...
Il fut presque surpris de ne sentir aucun présence dans son esprit, une chose qu'il ne pouvait qu'apprécier, au moins la jeune Frost semblait enfin décidée à rester polie. Quand elle lui parla de ses finances, il sentit l'affront aussi fort que si elle l'avait baffé physiquement. Bouillant intérieurement, Alexander refusa de montrer quoi que ce soit extérieurement, si ce n'est un léger instant d'un sourire figé.


"C'est très noble de votre part que de vous en inquiéter Mademoiselle Frost. Mes finances sont en bonne voies, et mes affaires n'ont jamais été aussi bonnes."

Attrapant une coupette de champagne qui passait par là. Il en bu une gorgée dans le même geste. Il reporta son attention vers Wayne. Tout en faisant un ample geste il continua:

"C'est une bien belle demeure que vous avez là, M. Wayne. Elle ferait une splendide maison d'été pour un vieil homme comme moi. Gardez-là jalousement mon garçon, je serais tenté de vous la souffler..."

Il était même plus que tenté, mais les sous-entendus semblaient plus de mise entouré d'oreilles indiscrètes. Aussi considéra-t-il qu'un petit rire s'imposait, afin de définitivement faire oublier le moindre doute aux inopportuns.

Il savait qu'il n'était pas dans les bonnes grâces des deux nouveaux associés, et bon nombre de membres du Club ne cachaient pas leur désapprobation vis à vis de la Tour Noire. Alexander s'en moquait bien, car la plupart n'avaient pas le pouvoir de le déolger du poste, il était trop ancien, trop enraciné pour ces bûcherons du dimanche. Mais la machine qu'il voyait se mettre en marche, avec aux commandes Frost et Wayne, celle-ci pouvait devenir un problème d'une autre nature. Frost était une ancienne du Club, si à l'époque elle n'était qu'une enfant, elle avait vu nombre d'autres pièces de l'échiquier se casser les dents sur les marches du trône. Mais Alexander était d'un autre gabarit. Il avait saisit le principe de la Tour, se fixer un objectif et s'y tenir en droite ligne, anéantissant tout ce qui pouvait se dresser sur son passage. Il fallait quelqu'un pour redonner ses lettres de noblesses au poste. Wayne devait trouver un adversaire à sa taille, et qui d'autre que Xander pouvait relever ce défi?

Un autre gorgée de champagne, et le vieil homme fixa à nouveau son regard vers ses deux adversaires financiers. Encore une fois, il s'adressa à Wayne, ignorant superbement Frost.


"Il faudra que nous discutions d'éventuels échanges commerciaux entre nos deux entreprises. Le marché de la recherche est en pleine explosion, et je pourrais vous dégoter du matériel pour un prix raisonnable. Je vous enverrais un rapport sur les taux d'échanges, et vous verrez que le bénéfice est garanti en ce moment. Coopérez avec Wayne Enterprises sera un veritable honneur..."

En vérité, Wayne n'aurait pas réellement d'autre choix que d'accepter, car Alexander pouvait geler pratiquement tous les échanges commerciaux de la ville par un simple coup de téléphone, et par conséquent empêcher Wayne Enterprises, comme Frost and Wayne Securities d'accéder à des ressources indispensables.
La logistique, quelle chose indispensable.
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime8th Octobre 2008, 00:14

Souris, petit, souris, Tant que tu le peux. Tant de fois ce petit garçon avait entendu cette phrase. Tant de fois il l'avait répétée. Tant de fois il avait alors souri. Et ensuite doucement il avait disparu dans une mare d'autres idées, d'autres vies. Doucement il avait glissé en un être instable et multiple. Mais la maxime était restée, comme un murmure et parfois un cri à chacun de ses actes. Le Joker avait, de tout temps souri. L'étirement de sa bouche était le paroxysme de sa folie. Personnage des plus inhumains, il concentrait toutes les haines des hommes et les terrorisait de son intense et irrésistible rire. Rire et Sourire était pour le Joker tout à fait de même. Et sur ses joues s'étirait le sourire de l'ange. La vue des violentes cicatrices provoquaient le même effet que son propre rire. Mais pour le Joker c'était l'innocent moyen de garder son sourire à chaque instant. Par ailleurs, il ne pouvait supporter de voir des visages mornes, tristes. Sa plus grande aspiration était de montrer la folie de l'homme au grand jour, afin que les sourire ne les quittent plus non plus.
Dans la foule de la soirée mondaine donnée au Manoir Wayne, Le Joker ne pensait qu'à cela : Rire et faire Rire. Il s'était habillé de façon à être un peu moins voyant, même si cela ne changeait pas grand chose aux sentiments de dégout ou de peur qu'il produisait sur son passage. Il avait utilisé son maigre budget annuel de shampoing pour se laver les cheveux, mais ceux-ci semblaient toujours aussi sales. Bien que tout à fait secs, ils avaient pourtant une couleur, ou plutôt des couleurs, étranges : au blond se mêlait du vert qui lui même se mêlait au brun. Soulignons également l'effort vestimentaire. Le Joker s'était affublé de son habituel costume violet sur mesure mais l'avait fait passer au pressing à la soirée. Au niveau du maquillage également, il s'était légèrement retenu de se jeter sur la tête un pot de peinture. Son habituel teint blanc l'était moins que d'habitude, ses yeux se limitaient à un petit cercle noir et son sourire était enduit d'un rouge moins étendu. On pouvait s'interroger : Pourquoi ne pas être venu égal à lui-même? Peut-être était-ce pour ne pas effrayer la haute société. Peut-être était-ce dû à la fantaisie d'une des divergences en son esprit?
Le Fou Blanc préféra rester dans le fond de la salle, dans un endroit que peu de gens regardait. Il observait. Et il frissonnait. De Peur? Non, de fébrilité. Il n'avait qu'une envie : mettre de vrais sourires sur ses visages guindés et profondément faux. Dans sa poche, il serrait et tournait l'un de ses couteaux préférés, s'imaginant parfaitement rendre tout ses hypocrites plus souriants. Beaucoup s'étaient répugnés en voyant une telle originalité. Certains avaient eu peurs et évitaient maintenant d'une façon si visible d'avoir à se retourner vers le fond de la salle de réception. Mais beaucoup surtout l'avait parfaitement ignoré. Le Joker pourtant, piaffait d'impatience. Tout ces profiteurs, déguisés d'hautaines manières 'avait aucune importance à ses yeux. Il attendait son heure. Il attendait sa reine.
Tout ceux du Club des Damnés se demandaient encore comment, lui qui ne venait de nulle part, et surement d'aucune famille riche, avait pu accéder à une telle pièce de l'échiquier. Il avait tout simplement pris la place du précédent, un incapable qui n'avait pu résister aux ambitions du Joker. Car même si il n'aspirait qu'à la destruction, il savait où il fallait être pour pouvoir peser lourd sur le monde. Du coté des blancs, qui n'avaient d'ailleurs souvent rien de parfait, il avait du tout de suite servir sa reine, et même si il n'était surement pas un larbin n'ayant que la volonté de satisfaire ses désirs, il savait que là était son intérêt en se plaçant à ses cotés. Au sein du cercle, il avait aussi repéré la présence de cet Howard Wayne, le Roi Noir, le playboy chez qui il se tenait ce soir. Il lui avait semblé tellement ambigu et faux dès le début, et ses petits jeux de mannequins ne le convainquait pas le moins du monde. En réalité, dès l'instant où il l'avait vu, il avait voulu lui arracher son masque. Sur l'échquier, la Tour Noire également semblait des plus dangereuses. Le Joker compris vite que Alexander Hamilton, depuis longtemps installé à son poste, convoitait le pouvoir suprême. C'est alors qu'il venait de repérer cette pièce-ci que les deux autres firent leur entrée.
Alors que la Reine Blanche passait presque inaperçue, le Roi Noir fit une arrivée clinquante remarquée par tout les flashs des appareils photos de la masse de paparazzis. Le Joker s'assit et regard fixement les retrouvailles de Howard Wayne et Emma Frost. Ils avait abandonné sa veste et les bouts de ses doigts s'agitaient les uns contre les autres. Un sourire ironique avait prit place sur ses lèvres. Ils étaient si drôles. Il se délectait de leurs regards mièvres et de leur jeu de séduction. Bien qu'il fusse des plus charismatique et puisse séduire des centaines de personne, le Joker ne comprenait rien à ce que l'on appelait l'Amour. Pour lui tout n'était qu'une question de chaos. Alors chaque couple se susurrant des mots doux ou se tenant la main en marchant dans l'allée d'un parc était une occasion de rire à gorge déployée.
Plus ils les regardaient, moins il pouvait se retenir. Et soudainement, au milieu de toutes ses conversations surjouées, le Joker laissa éclater sa Vérité. Un rire aigu puis grave déchirer l'atmosphère et fit se retourner toutes les têtes. Tout ceux-ci sentirent une bouffée d'horreur mêlée d'une étrange euphorie monter en eux. Mais il ne s'en souciait pas et rit de plus belle. Il s'était levé et s'avançait vers les deux protagonistes alors que son rire se faisait de plus en plus grave et inquiétant. Arrivé devant Mlle Frost, il s'inclina en une révérence des plus appuyées.


    - Madame Ma Reine, Quelle belle soirée, n'est-ce pas? s'exclama-t'il avec un soupçon d'ironie. Auriez-vous un souhait particulier? Je me ferais un plaisir de l'exaucer.


Le Joker avait une sorte d'éloquence désaxée quand il parlait. Il est vrai qu'on ne savait pas vraiment à qui on avait à faire. A la fois il aimait et détestait jouer ce rôle. Il avait l'impression de passer pour le chien de la reine, et en même temps se faisait un plaisir de jouer un personnage. Cela était inscrit dans sa profonde nature ambigüe.
Les autres invités de la fête avaient réussi à parfaitement oublier l'instant de terreur qui les avaient envahis quelques minutes plus tôt. Ils rejouaient le même faux rôle et affichaient le même faux-sourire. Le Joker pensa alors, en parcourant la pièce du regard : « Mettons des sourires sur ces visages ».
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime8th Octobre 2008, 15:27


    Qu'y-a-t-il de plus beau qu'un homme, que cet homme précis, au juste ? Cette attitude d'un naturel distingué, ces épaules toujours droites et carrées, ces muscles fermes et on ne peut mieux sculptés, cette peau si finement bronzée par d'interminables séances d'U.V., ce petit nez relevé, ce sourire ravageur en coin, ces interminables regards pénétrants. Puis, bien entendu le plus attrayant de ses atouts : son porte-monnaie. Peut-être d'ailleurs un peu trop attrayant à son goût, car entretenir une relation basée sur l'amour avec une femme qui ne fait qu'admirer à longueur de journées la vitrine d'une bijouterie dans l'espoir qu'on lui offre gracieusement une simple rivière de diamants n'était guère chose facile et il le savait. Peut-être pensait-il qu'en ayant une femme de son rang pour épouse les choses seraient infiniment plus simples.

      -Ne leur avouons pas que je passe mes nuits sur nos comptes, imaginez s'ils savaient que je me mords les doigts à tout contrôler alors que j'ai à mon service des centaines d'employés qui pourraient s'en charger? J'ose espérer que vous accepterez également de dîner à ma table de temps en temps. Dit-il, toujours avec cet humour bien à lui.


    Ses iris noisettes quittèrent quelques secondes celles d'argent la Reine de diamants pour se poser tranquillement sur celles d'Hamilton qui s'approchait dangereusement. Alors qu'il remarquait tout juste que les deux globes oculaires rougeoyants de ce dernier semblaient avoir miraculeusement changé de couleur, une horde de photographes paparazzis à l'affut de clichés pour des magasines économiques à people les encercla. Bien entendu l'étrange mutant s'était arrangé pour qu'on les assaille de flashs au moment même où il vint lui serrer la main. C'est subtilement qu'il lui lança également :

      -Vos affaires florissantes vous ont-elles permis de trouver le remède à votre conjonctivite chronique? Ce brun s'accorde à merveille avec votre teint.


    Mais plus les paroles se déversaient de la bouche de son hypocrite interlocuteur, plus ce sourire de vainqueur accroché à ses lèvres s'estompait.

    Certains ont depuis toujours besoin de croire en une chose concrète, tandis que d'autres ont besoin de renier toute croyance pour continuer à vivre paisiblement. Wayne, lui, ne croyait qu'en une seule chose. Cette chose qui lui a fait surmonter les épreuves qui se sont dressées devant lui et qui l'ont plus tourmentées que le pire des châtiments. Qui lui ont permis de devenir l'être qu'il est aujourd'hui. Cette chose s'appelle Pouvoir. Ce pouvoir qui tressaute dans ses veines. Ce pouvoir qu'il a d'acquis par le sang et celui qu'il a encore à concevoir. Le pouvoir n'a limite de celles qu'on veut bien lui donner. Howard n'ose pas mettre de barrière à cet infini de possibilités. Il ne serait que trop honteux, si par une volonté divine ou du moins inconnue son père l'apprenait. Lui même ne donnait aucune limite, si ce n'était que d'assouvir le moindre de ses désirs et la moindre de ses pulsions. C'est la moindre des choses quand on a le monde au creux de sa main, et à présent le monde appartenait à son prédécesseur, son héritier, son fils.

    Tous les plus grand de ce monde ont eu un jour une faiblesse, visible ou cachée. Il y avait Achille et son fameux talon, ou Hitler et sa froide Russie... Puis il y avait Howard et ce qui lui restait de ses géniteurs.

    Penser un instant au fait qu'un jour on puisse lui retirer le plus précieux de ses héritages familiaux l'effrayait au plus haut point. Ce manoir était rempli de ses quelques souvenirs, souvent joyeux, en compagnie de ses parents. Leurs âmes semblaient continuer à vivre dans ses murs, et, parfois, lorsque Howard était seul et fermait les yeux, il croyait entendre le fantôme de son défunt père lui murmurer les conseils qu'il lui avait jadis donné, le reprenant sur ses fautes.

    Mimant l'insensibilité la plus totale du mieux qu'il le pu, il glissa tout de même à l'oreille de la Tour Noire :


      -Ne soyez pas si inquiet je garde on ne peut mieux ce que ma famille m'a légué.


    Un fournisseur... Il fallait penser à renforcer la sécurité de ce côté du jeu de l'entreprise, mais pour cela il comptait bien évidemment sur Lucius. Après tout pourquoi se salir les mains, s'encombrer de travail alors qu'une personne on ne peut plus digne de confiance pouvait s'en occuper ? Il serait bien entendu derrière lui à tout vérifier mais ne comptait pas s'y attarder.

      -En partant demandez à Alfred les coordonnées de Monsieur Fox et vous lui en parlerez tranquillement demain, nous verrons ce qui est faisable. À présent, si vous voulez bien m'excuser.


    Une légère inclinaison de la tête en guise d'au revoir et Wayne fit signe aux vigiles de conduire les journalistes et autres photographes en face de l'estrade. Il prit avec délicatesse l'épaule d'Emma et l'attira légèrement à l'écart :

      -Après notre discours nous prendrons congé au fumoir, il faudrait que nous discutions également de ce que je pourrais apporter à votre école pour jeunes... Surdoués.


    Howard James Wayne dans toute sa splendeur, d'apparence toujours très m'as-tu-vu mais de naturel charitable. Il voulu l'inviter à le suivre jusqu'à l'estrade mais un être bien original s'initia dans la conversation...
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime8th Octobre 2008, 23:31

    Décidemment la soirée semblait plutôt prometteuse et moins ennuyante qu'elle ne l'avait prévu. Malgré le fait que la majorité des invités semblaient encore ignorer royalement le tenant de leur société, elle se délectait des ragots qui passaient encore à son oreille, de ce genre d'idioties qu'elle côtoyait chaque jour: l'ignorance était donc l'une des premières prises avant de mettre tout adversaire à terre et ici chacun pouvait en représenter un. Se délectant de cette idée plutôt agréable quoiqu'encore portée sur le monde des affaires, elle lança encore quelques salutations discrètes en écoutant les quelques mots prononcés par Howard. Bien sur elle était satisfaite de cette idée, il était parfait pour s'investir, toujours, il n'aurait pu offrir les comptes à d'autre que lui et elle en faisait toujours de même ce qui garantissait un franc succés dans le commerce mais un piètre effet dans la vie sociale des personnes concernées. Mais après tout, c'était aussi un choix! Elle hocha la tête, pensive, déjà perdue dans quelques autres pensées comme les raisons de son acharnement au sujet des affaires, cette façon d'oublier de façon royale la réalité que présentait le monde. Cet instant d'égarement dut être ressentit par le milliardaire qui lui tenait alors le bras, elle avait relâché son emprise quelques secondes avant de se reprendre et d'entrer à nouveau dans la course à l'hypocrisie qui se déroulait sous ses yeux.

      - Je n'y manquerai pas, je n'aimerai pas voir nos actions chuter simplement à cause d'un diner refusé!


    Après tout, elle pouvait user de ses talents de femme mais aussi de l'humour. S'en suivit les mondanités flagrantes avec ce cher Hamilton, toujours quelques piques, des jeux divers, mais elle ne put réprimer un léger rire quand il parla alors de l'évolution de la recherche. Décidemment tout le monde ignorait-il donc la réelle importance de leur entreprise? Les gens préféraient donc glaner un maximum auprès des autres sans être précis, quel sens des affaires! Et il l'ignorait de plus superbement, si bien qu'Emma lança avec délectation et d'une voix suave suffisamment audible à Monsieur Wayne le fond de sa pensée, quoiqu'embellit par des sourires et des tournures choisies, comme toujours.

      -Je crois que Monsieur fait référence à votre entreprise, la notre n'aurait guère besoin de recherche, mis à part quelques vitamines pour nos pauvres traders.


    Feindre l'ignorance de l'autre partenaire pour bloquer le concurrent, technique aisée et très abordable, les autres techniques d'Emma étaient moins louables mais après tout elle n'avait jamais renié sa noirceur en entrant à l'Institut pour diriger ce dernier, et sa fortune était basée sur quelques magouilles télépathiques en plus de ses capacités de femme d'affaire, un peu plus ou un peu moins qui pourrait donc y trouver à redire? Au final, une intrusion comme celle-ci, peu s'en souvienne. Il était tout de même bon de ne pas être que blanche, c'est ce qui lui permettait de tenir l'école loin des regards indiscrets, loin des craintes gouvernementales, un brin de malice et le tout était empaqueté, c'était certainement ce que Charles avait désiré. Sans plus écouter les deux hommes, elle put simplement sentir Wayne trésaillir à moins que... Ce devait être un tour de son imagination, certainement d'ailleurs, mieux valait ne plus écouter cette petite joute verbale et remplie d'hormones. Les hommes changeraient-ils? Et d'ailleurs, les hommes d'affaire n'étaient-ils pas pire que la majorité des autres? Encore une fois elle se perdait dans des pensées fugaces et sans grande portée philosophique. Elle qui était alors plus pensive put trouver un intérêt dans sa soirée: le fou blanc avait rejoint le jeu.

    Il ne changeait pas, étrange personnage! Elle avait longuement eu l'idée de se méfier de ce dernier mais tant qu'elle n'entravait pas ses désirs, elle n'y trouvait pas non plus d'intérêt. Elle esquissa un sourire à son arrivée, il allait donc faire de cette soirée un nouveau jeu qu'elle aurait aimé connaitre à l'avance et ses paroles l'aidèrent alors aisément à se prêter à cette idée. Servir sa reine, les mots sonnaient faux mais restaient agréable à entendre, raison pour laquelle elle lui adressa un clin d'oeil avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer qu'il savait toujours oeuvrer dans ce sens et qu'il n'était donc pas nécessaire de lui donner la moindre information. En attendant il lui fallait suivre Wayne en direction de l'estrade et elle salua donc son Fou par un léger signe de tête.
    Et voilà qu'à peine dans un travail, le second venait prendre sa place, l'Institut, comment pouvait-elle ignorer que Wayne soit intéressé? Non à dire vrai elle n'en doutait pas une seconde et acquiesça d'un signe de tête.

      -Nous en parlerons, en attendant, je vous laisse l'honneur d'entamer ce discours.


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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime9th Octobre 2008, 19:40


    Sans cesse, toujours, encore, il faut décider, choisir. Le choix fait parti de notre quotidien, de nos vies. Faire la part des choses, discerner le noir du blanc, c'est ce que nous faisons, c'est ce que tout le monde fait depuis que le monde est monde, depuis la nuit des temps. Les décisions que nous prenons, qu'il s'agisse à nos yeux de choses anodines comme extrêmement importantes, rythment nos vies. Nous sommes libres de tout faire, absolument tout : Le mal comme le bien, le pire comme le meilleur, jusqu'à donner la vie et même la prendre... Mais un jour vient où nous finissons par subir ou faire subir les conséquences de nos actes, sur une durée courte ou infinie, avec ou sans conscience, avec ou sans remords.

    Le choix le plus pertinent en société, nous le faisons tous : Dominer ou être dominé. Chaque être humain est une pièce dans un jeu de dominos. Les êtres supérieurs sont les déclencheurs de ce jeu. Si un jour les pions venaient à disparaître, il ne resterait que peu de vie sur terre. Les apparences d'une domination sont toujours présentes, mais sait-on seulement mener fermement l'entièreté d'une société à la baguette ? Howard y avait longuement réfléchi avant de reprendre les rennes des entreprises familiales, et bien souvent il s'était découragé en se disant qu'il n'arriverait jamais à la hauteur du docteur Philip Wayne... Mais à présent il savait qu'il était bien le digne fils de son père, et que jamais la Wayne corp. n'avait été aussi bien portante. Même s'il se contenait, intérieurement cette réussite économique le rendait on ne peut plus fier. Dans l'espoir que tout là haut, parmi les étoiles, ses parents l'admirent et se réjouissent d'avoir un fils aussi respectable, il exécutait toujours avec une minutie certaine ce qu'il avait à faire au moment requis.


      -Je crois que Monsieur fait référence à votre entreprise, la notre n'aurait guère besoin de recherche, mis à part quelques vitamines pour nos pauvres traders.


    À cet instant Howard ne fit aucun commentaire, restant pour la première fois de la soirée silencieux. Les affaires de ses entreprises contenaient toujours des sections avec quelques particularités, des particularités dont personne ne devait être au courant, et qui se trouvaient au niveau de la recherche. Il avait toujours quelques hommes de confiance à son service, travaillant sur des technologies dont son père avait laissé des bribes sur de vieux shémas rangés au fond du grenier... Des technologies incroyables, presque dignes des Shi'ar. Des technologies qui pouvaient probablement avoir un impact important sur la civilisation moderne.

    Quittant avec discrétion cette conversation qui devenait trop indiscrète à son goût il se faufila dans la foule, serrant quelques mains par la même occasion, pour se retrouver au pied de l'estrade en compagnie de sa nouvelle collaboratrice, légèrement à l'écart. Éclaircissant une ultime fois sa voix il se décida enfin à monter, observant de haut ses convives.


      -Nous vous avons donc réunis ici ce soir pour vous faire part comme il se doit d'un évènement qui n'est pas des moindres.


    Il prit une pause, puis fit signe à un serveur de lui ramener deux verres de champagne, dont un qu'il tendit vers Emma et l'autre qu'il leva, l'air solennel.

      -J'ai le plaisir de vous annoncer une première : Mademoiselle Frost et moi-même avons concrétisé pas plus tard que ce matin une alliance boursière. Je tenais donc à vous faire part de ma joie ce soir, pour mon père, pour l'avenir glorieux de Wayne entreprises, et surtout pour votre avenir à tous, puisque je souhaite encore aider New-York de mon mieux, si ce n'est plus.


    Il se décala légèrement pour lui laisser son mot à dire, puis une fois que cela fut fait il ne bougea pas durant un moment pour laisser le temps aux multiples photographes de tirer quelques clichés, souhaita à tous une agréable soirée et disparu dans l'ombre d'un couloir profond au bras de la mutante.
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MessageSujet: Re: Inauguration de "Frost and Wayne Securities"   Inauguration de "Frost and Wayne Securities" Icon_minitime

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