Bruce Wayne Roi Noir du Club des Damnés *Administrateur
Nombre de messages : 27 Age : 33 Camp + groupe : Club des damnés Pouvoir : Particularités des chauves-souris Date d'inscription : 04/10/2008
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| Sujet: Au fumoir 11th Octobre 2008, 21:57 | |
| Ces gens tous plus faux les uns des autres l'exaspéraient. Il fallait croire qu'il finissait chaque réception donnée avec un mal de crâne certain. Comment faisaient-ils pour porter constamment leurs masques ? Il s'agissait là d'une fausse question, car après tout Bruce était le premier à en porter une fois face à la société. Il n'avait d'ailleurs jamais vraiment quitté ses masques; lorsqu'il se battait il n'était pas lui-même, lorsqu'il était entouré de gens du peuple il n'était pas lui-même non plus. Il se remettait même parfois en question, se demandant si par hasard il n'était pas sur le point de faire d'un de ses masques son véritable visage,... Et lequel ? Était-il aussi faux que ces personnes qu'il détestait tant ? Au final, quelle était la personne qu'il désirait être ? Ce questionnement le tourmentait toujours, et toujours il espérait trouver une réponse par on ne sait trop quel miracle. Après tout, l'espoir ne fait-il pas vivre les plus malheureux ?
Les deux milliardaires traversèrent un couloir presqu'interminable avant d'arriver jusqu'à une porte de bois sculptée. Wayne sortit une clé de sa poche et ouvrit calmement la porte, se décalant pour laisser à sa nouvelle partenaire la possibilité d'entrer la première : Les Dames d'abord. Il referma derrière eux la porte et soudain le bruit perturbant produit par les discussions intempestives de ses convives cessa.
La pièce parfaitement insonorisée était à la mode du reste du manoir, richement décorée. Un lustre de cristal était pendu au plafond peint : une reproduction exacte d'un peintre de grand talent, probablement Michel-Ange. Aux murs des tapisseries et des tableaux, dont un auquel son propriétaire tenait énormément, puisqu'il s'agissait d'un portrait du Docteur Wayne. Les meubles luisants sur lesquels étaient disposés bibelots et argenteries aux prix exorbitants semblaient refléter l'immense tapis qui recouvrait entièrement la surface de la salle.
Bruce invita Emma à se mettre à l'aise sur le divan de velours tandis qu'il prit dans une vitrine deux verres et une bouteille de wisky. Il prit place à ses côtés et la servit, et s'empressa de prendre une certaine quantité de ce liquide d'ailleurs plus jaunâtre que d'habitude... Comme il le faisait chaque fois après avoir été obligé de se montrer aussi Playboy comme le disait si bien Alfred.
Après un instant de silence mérité à se consoler auprès d'un verre fort il dit d'une voix bien plus calme, se tenant toujours debout :
-Où en étions-nous ? | |
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